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Intensity and timing encoding of naturalistic sounds in auditory brainstem neurons of cats and owls

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Comment les oiseaux et les mammifères traitent le son

Les oiseaux et les mammifères font confiance à leur sens auditif pour localiser leurs proies et échapper aux prédateurs. Un projet financé par l'UE vise à comprendre comment s'effectue le traitement du son dans des environnements naturels.

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Des travaux antérieurs dans de domaine avaient utilisé des tonalités ou des bruits blancs que l'on ne rencontre généralement pas dans le monde naturel. Ce projet NONSTATENCODING (Intensity and timing encoding of naturalistic sounds in auditory brainstem neurons of cats and owls), analyse les réponses auditives en sons naturels et non stationnaires. La première partie du projet concernait l'enregistrement de la réponse du noyau cochléaire de la chouette effraie en différents types de sons. Les chercheurs ont récolté les réponses aux sons de différentes intensités de plus de 75 cellules. Ils ont également analysé in vivo (d'animaux) et in vitro (de cellules en culture) les données des nerfs auditifs récoltées par d'autres scientifiques. À partir de ces informations, les scientifiques ont développé un modèle pour expliquer les différences de traitement entre le nerf auditif et le noyau cochléaire. Leurs résultats ont démontré que le noyau cochléaire traite les informations auditives plus efficacement que le nerf auditif. Ces différences peuvent s'expliquer par un mécanisme monocellulaire appelé adaptation du seuil de pic qui filtre les informations auditives de manière plus sélective. Ces découvertes ont été corroborées par les informations collectées du noyau cochléaire de chats. Le noyau cochléaire a montré une réponse solide à des informations auditives de différentes intensités. Les résultats de NONSTATENCODING ont eu un impact important sur la façon dont les scientifiques comprennent aujourd'hui le traitement auditif des stimuli réalistes. Outre offrir des informations scientifiques nouvelles, les résultats du projet contribueront à la conception de dispositifs prosthétiques auditifs améliorés et autres applications technologiques. Le succès du projet démontre clairement le besoin des ingénieurs à créer des concepts innovants dans le traitement des signaux et dans les dispositifs biomédicaux pour coopérer étroitement avec les neuroscientifiques.

Mots‑clés

Oiseaux, mammifères, traitement du son, neurones du tronc cérébral, réponses auditives, noyau cochléaire

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