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Contenu archivé le 2023-03-02

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Grâce à un nouveau financement, le développement de l'initiative TEIN se poursuit

La Commission européenne devrait allouer 12 millions d'euros supplémentaires à une initiative mettant à la disposition des scientifiques de la région Asie-Pacifique un accès Internet haut débit, et ce afin de leur permettre de participer à des projets de recherche internationa...

La Commission européenne devrait allouer 12 millions d'euros supplémentaires à une initiative mettant à la disposition des scientifiques de la région Asie-Pacifique un accès Internet haut débit, et ce afin de leur permettre de participer à des projets de recherche internationaux. Financé par le programme EuropeAid de l'UE, le réseau d'information transeurasien TEIN (Trans-Eurasia Information Network) a été lancé en l'an 2000. Son but consiste à élargir les possibilités de connexion à Internet pour la recherche et l'enseignement, entre l'Europe et l'Asie d'une part mais également dans les instituts asiatiques. En outre, il vise à faciliter la participation des pays moins développés à des projets internationaux de recherche à grande échelle. Le réseau asiatique est relié au réseau européen GÉANT2. Suite aux études de faisabilité, la deuxième phase de l'initiative (TEIN2) a débuté en 2004. Au cours des trois années qui ont suivi, le réseau a été construit et déployé dans sa totalité. Cette nouvelle enveloppe de l'UE, associée à un financement complémentaire de 6 millions d'euros provenant des partenaires asiatiques, permettra au TEIN de poursuivre son activité jusqu'en 2011. Au cours de cette nouvelle phase (TEIN3), le réseau recevra d'autres mises à niveau; de plus, d'autres pays d'Asie du Sud seront invités à le rejoindre. «Le réseau TEIN vise à réduire la fracture numérique entre l'Europe et les pays d'Asie les moins développés, leur permettant ainsi de participer à des projets de recherche d'envergure mondiale», explique Benita Ferrero-Waldner, commissaire européen en charge des relations extérieures et de la politique européenne de voisinage. «En outre, les avantages concrets de ce réseau ne concernent pas que les chercheurs, mais la population dans son ensemble.» Actuellement, l'initiative profite à environ 4000 institutions d'enseignement et de recherche, pour 30 millions d'utilisateurs répartis dans dix pays: l'Australie, la Chine (Hong Kong), la Corée du Sud, l'Indonésie, le Japon, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Viêt-nam. Le Laos et le Cambodge devraient bientôt se joindre au réseau. Grâce à l'accès Internet haut débit du TEIN, les chercheurs situés dans différents pays pourront échanger aisément de grandes quantités de données et accéder à des applications modernes comme l'apprentissage en ligne (e-learning) ou la vidéoconférence. Par exemple, des scientifiques aux Philippines peuvent maintenant prévoir les cyclones avec l'aide de chercheurs allemands; de même, des chirurgiens vietnamiens peuvent recevoir à distance des conseils de collègues australiens. «La coopération mondiale est déjà à l'oeuvre en matière de changement climatique, de radioastronomie et de météorologie. Ces initiatives regroupent les meilleurs scientifiques au monde afin de faire face aux problèmes d'envergure mondiale», commente Viviane Reding, commissaire européenne en charge de la société de l'information et des médias. «Avec nos partenaires européens, nous nous employons à faciliter une collaboration directe entre les scientifiques du monde entier et à abolir le frein à cette collaboration que peut constituer la distance.»

Pays

Australie, Chine, Hong Kong, Indonésie, Japon, Corée du Sud, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Viêt Nam

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