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Contenu archivé le 2023-03-09

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Des chercheurs percent le mystère de la dégradation moléculaire

Dans une nouvelle étude, des chercheurs financés par l'UE ont percé le mystère à l'origine de la dégradation moléculaire dans l'organisme. Ces derniers résultats mèneront au développement de nouveaux médicaments améliorés. L'étude a été soutenue en partie par le projet MODELLI...

Dans une nouvelle étude, des chercheurs financés par l'UE ont percé le mystère à l'origine de la dégradation moléculaire dans l'organisme. Ces derniers résultats mèneront au développement de nouveaux médicaments améliorés. L'étude a été soutenue en partie par le projet MODELLING CYPS («QM/MM modelling of human cytochrome P450 isoforms»), qui a reçu une subvention européenne Marie Curie (EIF) d'une valeur de 161 000 euros au titre du sixième programme-cadre (6e PC). Les résultats ont été présentés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. En coopération avec les professeurs Jeremy Harvey et Adrian Mulholland de la School of Chemistry de Bristol University au Royaume-Uni, le Dr Julianna Olah, bénéficiaire de la subvention Marie Curie, a examiné une classe d'enzymes appelées cytochromes P450. Des experts expliquent que ces enzymes sont impliquées dans l'élimination des molécules médicamenteuses dans l'organisme. Lorsqu'un médicament est ingéré, le courant sanguin absorbe les molécules actives dans l'estomac, et celles-ci voyagent dans le corps, atteignant les cellules ciblées. Mais les experts expliquent qu'elles ne devraient pas rester dans l'organisme indéfiniment. Les enzymes permettent de décomposer les molécules actives pour leur élimination ultérieure, permettant ainsi de nettoyer l'organisme. Les cytochromes P450 ont exactement ce rôle. Elles ont évolué pendant des années pour gérer tous les composés «étrangers» que le métabolisme normal ne parvient pas à décomposer, dont les protéines, lipides et glucides. L'équipe explique que les cytochromes P450 se trouvent à l'origine dans le foie, et contribuent à l'élimination des molécules médicamenteuses en y ajoutant de l'oxygène. Ce processus est utilisé dans la plupart des cas mais parfois, des variantes oxygénées toxiques sont produites. D'autres molécules peuvent également interférer avec la fonction normale des enzymes P450. Une meilleure connaissance sur les réactions d'une molécule donnée avec ces enzymes est essentielle, et l'équipe de Bristol y a contribué en modélisant les mécanismes de réactions pour l'interaction entre un médicament spécifique (dextrométhorphane) et l'une des variantes P450. «Nos calculs ont montré que le résultat du processus de transfert d'oxygène (de l'oxygène est ajouté au dextrométhorphane) est affecté par trois facteurs», fait remarquer le professeur Harvey. «Le premier est la manière dont la molécule et l'enzyme sont en contact ('l'ancrage'). Le second est la capacité intrinsèque de la molécule d'accepter l'oxygène. Et le troisième est comment chaque processus d'oxygénation est compatible avec la forme de la pochette enzymatique dans laquelle se déroule cette réaction», termine-t-il. «Tandis que ces deux premiers facteurs étaient connus, ce n'était pas le cas du troisième. Cette découverte permettrait aux chimistes pharmaceutiques de concevoir des molécules médicamenteuses avec une meilleure compréhension sur la manière dont elles seront dégradées dans l'organisme.» Pour de plus amples informations, consulter: School of Chemistry at Bristol University: http://www.chm.bris.ac.uk/ Fiche d'information du projet MODELLING CYPS: https://cordis.europa.eu/project/id/41458/fr

Pays

Royaume-Uni