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Life Cycle of Nanoparticle-based Products used in House Coating

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Assurer la sécurité de la nanopeinture

Des scientifiques financés par l'UE ont évalué l'émission de nanoparticules artificielles (ENP) à partir des peintures d'intérieur, et leurs impacts sur l'homme et l'environnement au cours du cycle de vie du produit. Les résultats permettront d'orienter la future conception et la certification des peintures à base de nanoparticules.

Changement climatique et Environnement icon Changement climatique et Environnement

Les nanomatériaux ont révolutionné les fonctionnalités de nombreux produits dans plusieurs secteurs. Dans le secteur du logement, les peintures et les revêtements contiennent une grande quantité d'ENP. Ces derniers renforcent la résistance au vieillissement et ajoutent des propriétés relatives à l'activité biocide, à la purification de l'air, à l'isolation thermique et à l'auto-nettoyage. L'exposition à ces matériaux en grande quantité et sur de grandes surfaces dans les foyers est importante. L'identification scientifique des niveaux d'exposition potentielle et des dangers est donc importante pour la sécurité de l'homme et de l'environnement. Les scientifiques participants au projet NANOHOUSE («Life cycle of nanoparticle-based products used in house coating») tentent de résoudre ces lacunes en matière de données. Les chercheurs ont étudié certaines des ENP les plus utilisées dans les revêtements extérieurs et intérieurs ainsi que dans les peintures, dont l'argent (Ag), le dioxyde de titane (TiO2) et le dioxyde de silicium (SiO2). Les expériences montraient que peu d'ENP sont libérées de la peinture même en cas d'abrasion et de lixiviation. Dans des conditions extrêmes, elles sont principalement libérées lorsqu'elles sont encore intégrées dans la matrice de peinture ou sous forme d'aggloméré. La désagrégation entraîne la libération d'une petite quantité d'ENP. La libération des ENP est influencée par le liant utilisé, indiquant que de nouvelles formulations pourraient réduire la libération au cours du cycle de vie, y compris dans un scénario de décharge. De plus, aucun rejet d'ENP dans l'environnement n'a été observé dans des conditions de décharge, notamment car les systèmes de géomembranes de revêtement dans les décharges bloquent bien ces rejets et que l'on ne disposait alors d'aucune preuve concernant les rejets d'ENP dans les fumées d'incinération. L'équipe a utilisé des cultures de cellules ainsi que des tests in vivo pour étudier la toxicité après une exposition importante et répétée. Bien que les ENP vierges indiquent une certaine toxicité, avec le temps, les ENP libérées et intégrées dans la matrice de peinture n'ont entraîné aucun effet toxique considérable. Les résultats de NANOHOUSE devraient avoir un impact important sur les bâtiments durables et offrir des solutions visant à renforcer la compétitivité tout en réduisant le rejet potentiel d'ENP. Ces données constitueront sans aucun doute des informations importantes pour le développement d'essais normalisés et la certification de nouveaux produits.

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