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Role of descending hippocampal outputs in anxiety studied using a novel pharmaco-genetic efferent inhibition tool

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Le rôle de l'hippocampe dans la mémoire et le comportement

Des structures cervicales comme l'hippocampe et les circuits nerveux associés ont un rôle dans la régulation de l'anxiété et de la mémoire, mais il est mal compris. Le projet HIPPOPROJECTION financé par l'UE a été lancé pour élucider ce rôle en utilisant des modèles murins.

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Il a mis au point un outil pharmaco-génétique pour inhiber sélectivement les projections nerveuses associées à l'hippocampe. Cet outil fait appel à des virus adéno-associés exprimant le récepteur humain M4 DREADD ainsi que certains médicaments. Les résultats ont été validés sur des modèles murins puis optimisés, permettant des tests sur des souris de génotype sauvage au lieu d'imposer la génération de souris génétiquement modifiées. Le gyrus dentelé est une partie de l'hippocampe supposée être impliquée dans la mémoire, l'apprentissage et la plasticité. Les chercheurs ont inhibé de manière sélective et réversible l'activité neurale du gyrus dentelé chez des souris, pour étudier les tâches mémorielles dépendant de l'hippocampe durant un conditionnement de Trace. Les scientifiques ont pu déterminer les structures et les circuits nerveux associés à une perte de mémoire rapide et persistante durant une réponse conditionnée, et la plasticité associée à l'apprentissage. Les chercheurs ont implanté des électrodes dans le cerveau des souris pour caractériser les structures cervicales associées avec l'hippocampe. Ils ont étudié plusieurs zones importantes comme l'hippocampe ventral, la zone prélimbique du cortex préfrontal interne et la partie frontale du septum latéral. Afin d'étudier le comportement d'anxiété des rongeurs, les chercheurs les ont placés dans des environnements ouverts en hauteur, avec des labyrinthes et des tests familiers, puis ils ont analysé les potentiels de champ locaux. Les enregistrements ont été comparés entre des environnements familiers ou inconnus (générateurs d'anxiété). Les analyses de connexion ont révélé que l'exposition à l'environnement en hauteur complété d'un labyrinthe modifiait les projections nerveuses entre l'hippocampe ventral et la zone prélimbique du cortex préfrontal interne ou la partie frontale du septum latéral. Ces travaux révolutionnaires ouvrent la voie à d'autres recherches en vue d'associer des structures du cerveau avec des troubles du comportement ou de la mémoire comme l'épilepsie ou la maladie d'Alzheimer. Ceci pourrait faciliter la mise au point d'interventions thérapeutiques efficaces contre ces maladies.

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