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Abnormal proteins in the pathogenesis of neurodegenerative disorders

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Traitement optimisé des troubles neurodégénératifs

Un grand réseau européen a considérablement accru nos connaissances et amélioré les possibilités de traitement des maladies neurodégénératives. Les résultats de cette étude présentent un immense potentiel quant à l'amélioration du traitement des effets débilitants de ces maladies, réduisant par la même occasion le fardeau socio-économique qu'elles génèrent.

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De nombreux troubles neurodégénératifs se caractérisent par le dépôt d'agrégats de protéines anormales dans différentes zones du cerveau. Malheureusement les évènements qui déclenchent ce phénomène et le rôle de ces dépôts protéiques dans la progression de la maladie ne sont pas encore bien compris. Des recherches extensives ont associé certaines de ces maladies avec une mutation génétique. Toutefois, malgré les informations précieuses obtenues sur le processus pathologique, la liste des gènes associés à ces troubles neurodégénératifs est loin d'être complète. C'est donc pour continuer l'identification de ces gènes associés à la maladie que des chercheurs renommés dans le domaine ont mis sur pied un projet financé par l'UE, le projet Apopis («Abnormal proteins in the pathogenesis of neurodegenerative disorders»). L'objectif principal des chercheurs était d'identifier les différents gènes impliqués dans la pathologie des maladies neurodégénératives et de déterminer leur fonction biologique et leur rôle dans le développement de la maladie. Ils ont déjà réalisé des progrès substantiels quant à la détermination du rôle de nombreux gènes impliqués dans la pathogénèse de ces troubles neurodégénératifs. Les partenaires du projet ont travaillé sur le manque d'options thérapeutiques en améliorant les stratégies actuelles de vaccination pour la maladie d'Alzheimer. Afin de maîtriser les effets secondaires de l'immunothérapie dirigée contre le peptide bêta-amyloïde, les chercheurs ont isolé des lymphocytes B de patients immunisés et identifié un nouvel anticorps appelé TAP-1 présentant une très forte affinité pour les plaques bêta-amyloïde. En testant cet anticorps et de nouveaux anticorps monoclonaux sur des souris modèles de la maladie d'Alzheimer, les chercheurs ont pu montrer une diminution des plaques bêta-amyloïde dans le cerveau des animaux traités. Réunis, ces données suggèrent que la vaccination contre le peptide bêta-amyloïde représente effectivement une action thérapeutique possible pour le traitement des patients souffrant de la maladie d'Alzheimer. L'étude Apopis, en intégrant 39 groupes de recherche à travers toute l'Europe, a permis d'obtenir une meilleure compréhension des mécanismes pathogéniques impliqués dans la neurodégénérescence, fait progresser la détection clinique et amélioré la prévention et le traitement de ces troubles neurologiques. Les résultats de ce projet auront donc probablement un impact socioéconomique très fort en améliorant la qualité de vie des nombreux patients touchés par ces maladies.

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