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Production of cla-enriched dairy products by natural means

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Encourager la production d'acides gras bons pour la santé dans le lait

L'Institut National de la Recherche Agronomique a examiné différentes méthodes pour encourager les chèvres à produire du lait contenant des niveaux élevés d'acide linoléique conjugué.

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Le CLA (pour conjugated linoleic acid, ou acide linoléique conjugué) d'acide gras s'est révélé avoir des effets bénéfiques pour la santé chez les humains, grâce à sa capacité à renforcer la résistance à toute une série de maladies. Le CLA existe à l'état naturel dans la viande et les produits laitiers, notamment le lait. Les scientifiques de l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) se sont associés à une équipe constituée de huit autres instituts de recherche désireux d'améliorer le contenu en CLA du lait. Des efforts considérables ont déjà été consacrés aux vaches, si bien que le consortium BIOCLA a tourné son attention vers les chèvres. L'INRA a commencé par enrichir le régime des chèvres en y ajoutant des acides gras non saturés C18, ayant la réputation de facteur clé de la production de CLA. Ensuite, la composition du lait dans les glandes mammaires des chèvres a fait l'objet d'études, notamment l'abondance relative de certains acides gras. On en a tiré des conclusions quant au rôle de différents gènes lipogéniques tels que le LPL, l'ACC, le FAS et le SCD. Les résultats indiquent que les enzymes lipogéniques ne constituent qu'un des éléments d'un puzzle complexe de mécanismes dans le cas des chèvres. Une seconde phase de la recherche du BIOCLA a porté sur une approche in vitro utilisant des explants mammaires en provenance de chèvres. Ces explants ont été traités avec plusieurs supports différents en laboratoire, puis soumis à un certain nombre d'analyses chimiques. Le résultat s'est révélé similaire à celui des expériences in vivo, autrement dit l'influence de l'exposition aux acides gras sur la production de CLA chez les chèvres est considérablement moindre que chez les vaches. L'INRA et ses partenaires du BIOCLA continuent à examiner les données dans l'espoir d'élucider toujours plus avant le mystère du CLA.

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